Date de la visite : 24 octobre 2018
Master 2 Droit Vigne et Vin 35ème Promo 2018-2019
- Nom du château : Domaine de Chevalier
- Localisation : Léognan
- Appellation : AOC Pessac Léognan
Propriété de la famille Bernard, le Domaine de Chevalier, situé à Léognan au cœur de l’appellation Pessac-Léognan, est classé Grand cru dans le classement des vins de Graves.
Entouré d’une dense forêt et situé sur des terres de sable noir et de fines graves blanches, l’histoire du Domaine de Chevalier remonte à la veille de la Révolution française, période pendant laquelle il appartenait à Pierre de Belleyme, ingénieur géographe de Louis XVI.
La notion de « Domaine » a été conservée délibérément par les propriétaires successifs jusqu’à la famille Bernard qui propose de travailler autour de trois valeurs fondamentales et indissociables : domaine, terroir et vignoble.
Notre après-midi a débuté par de brefs propos historiques relatifs au domaine et à ses propriétaires successifs. Par la suite, avec notre guide, nous avons parlé terroir et traditions. Le terroir de Chevalier doit une partie de ses caractéristiques à la forêt qui l’entoure, qui, en accentuant les contrastes thermiques, crée un effet de serre, favorable à la maturation des raisins en période chaude et idéal contre le gel en hiver.
La suite de la visite nous a amené à pénétrer au cœur d’un immense chai circulaire où l’équipe entière s’attache à révéler, à travers leur vin rouge et leur vin blanc, le meilleur du potentiel de leurs raisins. À Chevalier, « le respect d’un grand terroir passe par un philosophie modérée de l’extraction. C’est la qualité même du raisin qui doit guider la main du vinificateur ». Les cuves, de petit volume, témoignent de l’adaptation du processus de vinification aux spécificités de chaque parcelles.
La visite s’est achevée par un passage dans les caves de vieillissement du Domaine ainsi que par une dégustation commentée de leurs meilleurs millésimes.
Nous tenons à remercier le Domaine de Chevalier et toute son équipe pour leur accueil.
Article écrit par Lorène Babin.